Actualité sociale Juillet

Actualité sociale Juillet

L’aide à l’apprentissage et à la professionnalisation

Dans le cadre de la relance de l’emploi, le gouvernement met en place une aide exceptionnelle à l’embauche en alternance (contrat d’apprentissage ou de professionalisation) :

  • => 5000 euros pour 1 jeune mineur
  • => 8000 euros pour 1 jeune de + de 18 ans

 

Cette aide sera versée pour :

  • les apprentis du CAP au niveau master et les contrats de professionnalisation (sans limite d’âge, les +29 ans sont concernés, limite au niveau bac +3)
  • les contrats conclus entre le 1er juillet 2020 et et jusqu’au 28 février 2021
  • les entreprises de moins de 250 salariés sans condition*
  • les entreprises de plus 250 salariés sous condition.

 

Avec cette mesure, le coût du recrutement d’un salarié en contrat d’apprentissage représente un faible reste à charge pour la 1e année de contrat.

En effet, pour 2020, le salaire minimum mensuel d’un apprenti lors de sa première année est de 416 euros s’il est âgé de moins de 18 ans, et de 662 euros s’il a entre 18 et 20 ans. Pour ceux âgés de 21 à 25 ans, le salaire minimum s’élève quant à lui à 816 euros, le reste à charge à payer par l’entreprise ne sera alors que de 175 euros par mois. A noter que le salaire d’un apprenti est exonéré de charges sociales (salariales et patronales) pour les rémunération en-dessous de 79 % du Smic.

Coup de pouce à l’embauche des jeunes

Le plan « 1 jeune, 1 solution » prévoit également de faciliter l’entrée dans la vie professionnelle des publics jeunes avec une compensation de charges de 4 000 euros pour tout jeune de 16 à 25 ans recruté entre août 2020 et janvier 2021.

Nous vous informerons des modalités lorsque ces dernières seront parues officiellement.

Bientôt 2 régimes d’activité partielle

Parallèlement au régime d’activité partielle de droit commun s’installe le nouveau régime d’activité réduite pour le maintien dans l’emploi (Loi 17 juin 2020, source projet de décret).

Ce dispositif concerne les entreprises confrontées à une réduction d’activité durable qui n’est pas de nature à mettre en cause la pérennité de l’entreprise et qui sont contraintes de réduire leur activité dans la limite de 40 % de la durée légale du travail.